KARIGANE KUKICHA
KARIGANE KUKICHA
Véritables tiges de gyokuro pour une tasse aux notes végétales et fruitées
Kirishima, île de Kyūshū, Japon
KARIGANE KUKICHA
Le Kukicha est est un thé vert japonais, constitué de tiges et non des feuilles de l’arbre, provenant de la production du thé vert Sencha et de Gyokuro. Ce thé à tiges a des notes iodées, une douceur végétale et de fruits exotiques. Il contient peu de théine et donne une liqueur verte-dorée aux arômes doux.
Le thé Kukicha peut se boire en soirée.
Ce thé vert du Japon provient de l'île Kyushu, connu pour ses sols volcaniques
Une saveur végétale et fleurie liée à la douceur des tiges du Gyokuro
L’ombre portée sur les plantations de l’île méridionale de Kyūshū confère au thé un goût suprême. Durant trois semaines, les parcelles œuvrant à la récolte du Gyokuro sont obscurcies à l’aide de tonnelles en paille pour préparer l’arrivée de ce thé des ombrages. Soustraits aux rayons solaires, les plants de théiers s’en vont puiser en leurs racines les nutriments essentiels. Cette même absence de lumière prive le thé de son amertume coutumière et développe le montant si caractéristique des thés japonais : l’umami, pierre angulaire des cinq saveurs fondatrices. Patience est mère de tous les prestiges, car seules de petites quantités sont plantées puis choyées. Pour ne rien perdre de cette savoureuse récolte, les tiges sont préservées pour réaliser ce "Karigane Kukicha", littéralement "thé de tiges". Ainsi constitué des tiges qui sont plus faibles en théine, le Karigane Kukicha peut donc être bu tout au long de la journée et se prête particulièrement bien à l'infusion à froid.
On portera l’eau entre 80°C et l’on prendra soin de doser 5 grammes de thé - soit la juste mesure d’une cuillère à café - pour 40 centilitres d’eau de parfaite clarté. On laissera infuser le temps d’une minute et demie. Les feuilles de thé se conservent en un récipient hermétique et opaque, idéalement entreposé dans un endroit frais et sec.
Car les grands esprits et les bons thés furent en tout temps d’indissociables consorts, partagez avec gaieté ce service en la compagnie de celui pour qui le cérémonial tient lieu de loi. Sortez parements de table, hissez sur vous-mêmes les habits d'apparat, impressionnez les convives à l’aide d’une vaisselle d’exception. Épanchez un Gyokuro dans l’antre d’une théière pour qu’il se métamorphose en un nectar des dieux, baigné par les lueurs et les faveurs qui fondent l’exception.